Je préfère les animaux aux humains

Je préfère les animaux aux humains

Beaucoup des personnes que je reçois ont souvent ce genre de réflexions, je me sens bien avec les animaux, et avec les jeunes enfants. C’est assez drôle puisque souvent lorsque je leurs demande « tiens c’est marrant, et pourquoi donc ? », ils ne savent pas me répondre.

Alors je leurs demande le point commun entre les animaux et les enfants, et là les choses s’éclaircissent, les deux ne me jugent pas.

Un peu comme si en présence d’adulte, on se sentait comme épiez, jugé, critiqué. Alors en lisant ça on serait beaucoup à se dire, « c’est vrai ! Les gens me jugent ! ».

Bon on va pas se mentir, effectivement tout le monde juge tout le temps et s’en arrêt, et celui qui vous affirmera qu’il ne juge pas sera le plus gros jugeur parmi nous, cela n’existe pas de ne pas juger, c’est presque comme une sorte de réflexe automatique qui se met en place, et c’est bien normal.

Comme les chiens, on va parfois sentir la nourriture, pour juger si elle est bonne pour nous ou non, on va juger notre nouveau gendre pour tenter de préserver notre fille, ou va juger le compagnon d’une amie pour savoir si elle sera heureuse avec lui.

Bon, constamment on va essayer de deviner ce qui peut se passer en quelque sorte, pour se protéger ou protéger les gens qu’on aime. On va dire qu’on fait appel à notre instinct. C’est alors la que plusieurs problème se posent, déjà pour beaucoup d’entre nous, notre instinct, ou plutôt ce qu’on prend pour lui, est tout pourri, puisqu’en réalité ce sont nos peurs qu’on écoute, on est déjà plus dans le domaine du ressenti.

Ensuite ce qui est important n’est pas le fait de juger, mais plutôt ce que nous faisons de ce jugement, est ce qu’on le prend pour vrai, est ce qu’on s’y accroche, est ce qu’on va s’accrocher bêtement à celui des autres ?

Un peu comme quand on arrive dans une société, que 3 personnes vont nous dire « lui méfie toi, c’est un con » et que bien souvent c’est le seul qui ne l’est pas. Mais si on s’accroche à leurs jugement, on ne le sera jamais, puisque dans notre interaction avec lui, on sera méfiant, un peu distant et comme par hasard sa réaction viendra nous prouver qu’on avez bien raison de se méfier. C’est ce qu’on appel les prophéties auto réalisatrices, et on en est victime chaque jour, c’est un peu comme ça que nous sommes tous et toutes les artisans de notre propre malheur.

Bon la bonne nouvelle est qu’on peut également devenir les artisans de notre bonheur, le pire c’est que c’est plutôt simple à faire.

Dernier point, et je pense que c’est le plus gênant, par rapport au jugement, c’est pourquoi l’avis, le jugement des autres va venir s’insinuer et définir notre réaction, pourquoi on va venir changer ce que nous sommes, ce qu’on ferait, notre manière de penser de nous habiller, de vivre, pour se conformer ?

Une question que je trouve intéressante, est tiens, si le jugement, le regard des autres n’était pas un problème, s’il n’existait tout simplement pas, est ce que vous vous habilleriez de la même manière ? Est-ce que vous feriez le même boulot ? Est ce que vous vivriez de la même façon ?

Je vous invite à répondre de manière sincère et honnête à ces questions, de toute façon ça reste entre vous et vous;-).